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Un peu de sérieux

Vous avez entendu parler des biocarburants ? Si comme moi vous vous laisseriez facilement endormir par des discours lénifiants au sujet de cette pseudo-solution qui pourrait agir sur le double problème de l'épuisement des réserves de pétrole et du réchauffement climatique, je vous conseille de vous mettre en bouche avec ce qui suit. C'est encore plus édifiant de suivre les liens, qui argumentent et explicitent en détail la supercherie...


« Les carburants végétaux ne sont pas bios: ils sont issus de plantes cultivées avec toute l'artillerie lourde des intrants de l'agro-chimie et des pesticides. Les termes "biodiesel" , "bioéthanol" et "biocarburants" sont passés en un temps record dans le langage commun, suite à un énorme matraquage publicitaire et médiatique. Ces carburants végétaux sont obtenus grâce à des processus d'extraction industrielle très complexes. Le terme "bio" signifie "vie". On voit difficilement ce qui permettrait à ces carburants végétaux de mériter le préfixe bio. (...) Les carburants végétaux ne sont pas verts, ils seraient même plutôt rouges, de la couleur du sang. Ils vont accroître l'immense tragédie de la sous-nutrition, de la mort de faim, de la misère sociale, du déplacement des populations, de la déforestation, de l'érosion des sols, de la désertification, de la pénurie en eau, etc. » Extrait de "Mettez du sang dans votre moteur !", par Dominique Guillet


« L’expansion fulgurante des biocarburants est une tragédie planétaire. Elle conduit en premier lieu à la stérilisation de millions d’hectares de terres agricoles et à l’aggravation tragique de la faim. Pour faire rouler des bagnoles. (...) Elle conduit également à la destruction de ce qui reste de forêts tropicales. En Indonésie, le palmier à huile menace tout à la fois l’homme, l’orang-outan et l’éléphant d’Asie, ridiculisant tous les grands discours sur la biodiversité. En Afrique, le bassin du Congo est attaqué. Au Brésil et en Amérique latine, on plante de la canne à sucre ou du soja partout. Pour remplir les réservoirs au détriment de la forêt et du cerrado, pourtant des écosystèmes uniques. Les biocarburants sont des armes de guerre et de mort. (...) Car les biocarburants, comme je le montre, et malgré de rares études manipulées par lobby, ont un bilan écologique désastreux, qui aggravera l'effet de serre, quoi qu’en dise la propagande. » Extrait de "La faim, la bagnole, le blé et nous", par Fabrice Nicolino


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